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Traîneau à chien: comment former un attelage?

Former un bel  attelage compétent  prend du temps. Il ne s’agit pas de choisir au hasard les chiens et  les placer les uns derrière les autres. En effet, chaque athlète a un poste attitré et il n’est pas question d’en changer d’un jour à l’autre. Cela peut être très déstabilisant pour un chien de passer de l’avant à l’arrière, ou inversement, sans y être préparé.

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Les postes sur l’attelage sont les suivants :

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Ainsi, on prendra des chiens massifs, postés en « wheel » (les roues) afin qu’ils décollent le traîneau. Ils sont   assez costauds pour encaisser les chocs du freinage.

Les chiens postés en « swing » se trouvent derrière les leaders et ont la mission de les seconder, surtout sur un long attelage.

Les chiens postés en « team » (équipe) maintiennent la cadence sur un attelage de plus de six chiens.

Enfin, les chiens de tête (ou leader) qui sont postés comme leur nom l’indique… en tête de l’attelage (pas évident). Au poste de leader, on placera les chiens les plus attentifs à l’homme, qui répondent  aux ordres du musher, et qui n’ont pas peur de la pression des autres membres de l’attelage. Il a aussi la responsabilité de bien tendre la ligne centrale, sans quoi, attention aux bagarres ! Il  a une place cruciale dans le bon déroulement d’une course. Mieux vaut bien choisir son chien de tête.

Comment savoir qui mettre à quel poste ?

Pour certains chiens, on arrive à capter un potentiel de leader dès le plus jeune âge. En revanche pour la plupart des chiens, tout est une question d’entraînements et de tests. Pour les jeunes, l’apprentissage commence par un tandem avec un chien confirmé ayant, un caractère correcteur…et patient ! L’apprentissage peut-être parfois un peu agressif surtout si le jeune chien est indiscipliné. Néanmoins, ce genre de tandem créer souvent les meilleures paires.

Attention tout de même ! Lorsqu’un attelage fonctionne bien, rien n’est permanent pour autant. Le caractère des chiens peut évoluer et on peut être amené à changer les paires. C’est d’ailleurs ce qui constitue le plus intéressant du travail du musher : être attentif à ses chiens, à leur évolution, à leur rythme, aux mésententes, etc. Le musher, maître d’école ?

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